« Mon premier contact avec La Poste en tant qu’élu, c’était il y a vingt-sept ans. J’étais maire depuis un an et le directeur départemental est venu m’annoncer qu’il allait fermer le bureau du village. Je l’ai mis à la porte. Puis, avec 90 maires, nous sommes allés le coincer à Châteauroux. »
Les souvenirs de Vanik Berberian, président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF) restent vivaces : « C’était la guerre des tranchées, une relation conflictuelle. » Mais aujourd’hui, il ne tarit pas d’éloges : « La méthode de La Poste est exemplaire, elle a ouvert son champ de responsabilité aux autres acteurs. » En quoi consiste ce modèle que le président de l’AMRF propose de dupliquer dans d’autres secteurs ?
Il y a de l’argent, certes. Un fonds de péréquation, doté de 174 millions ...
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