Le 25 octobre 2010, les élus de la région Aquitaine ont voté la délibération autorisant leur président, Alain Rousset (PS), à signer la convention de financement et de desserte.
Cela engage la région à verser 306.381.566 millions d’euros entre 2011 et 2018.
Au total, les collectivités aquitaines apporteront 12,56% des 6,7 milliards d’euros d’investissement que représente cette LGV. Une participation calculée au prorata du potentiel fiscal et du budget d’investissement des différentes collectivités, mais également en fonction des bénéfices attendus du projet en terme de gain de temps de parcours.
Un accord intervenu à l’arrachée, après de longs mois de négociation, poussée par l’Etat. «Cette délibération nous engage pour la suite, la liaison jusqu’en Espagne, sans que l’on sache ce qu’il adviendra des dessertes de Pau et de Bayonne !», a affirmé Jean-Jacques Lasserre, vice-président au conseil général des Pyrénées atlantiques, et seul élu Modem a avoir voté contre cette délibération.
Les élus Verts-Europe Ecologie présents ont également voté contre, «parce que nous ne voulons pas signer un chèque en blanc», a déclaré l’un d’eux, Patrick Du Fau De Lamothe.
La communauté urbaine de Bordeaux devrait bientôt soumettre une délibération à ses élus, dès lors que la négociation en cours avec Réseau Ferré de France (RFF) autour de l’amélioration de l’intégration de la ligne dans les zones résidentielles aura abouti.
Le projet de convention prévoit une contribution à hauteur de 127,16 millions d’euros, soit 8,6 % de l’apport de l’ensemble des collectivités territoriales.
C’est dans ce contexte là que la coordination Vigilance LGV de la Gironde prépare pour le 11 décembre 2010 à Langon une manifestation d’opposition aux lignes à grande vitesse Bordeaux/Espagne et Bordeaux/Toulouse.
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