Le président de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB), Vincent Feltesse (PS), a signé le 23 septembre la lettre de mission d’un groupe de travail consacré aux occupations illégales de logements ou des terrains.
« Ce qui nous manque aujourd’hui, tant pour la question des Roms que pour celle des gens du voyage, c’est une vision globale des choses », affirme Vincent Feltesse. « Le flux se fait à l’échelle de l’agglomération, or les discussions entre les communes et le préfet n’ont pas vraiment porté leurs fruits jusqu’à présent. La CUB est légitime pour prendre cette compétence».
L’été 2010 a produit deux cas d’école : en juillet, une cacophonie relative à l’évacuation d’un squat de Roms à Bordeaux, où un travail social était engagé dans le cadre d’une MOUS (maitrise d’œuvre sociale et urbaine).
Puis en août, la crispation autour de l’accueil d’un groupe de 140 familles de gens du voyage qui ne voulait pas du parking du parc des expositions de Bordeaux. « C’est à ce jour la seule aire de grand passage de l’agglomération. Celle de Talence n’a pas été remise en état depuis son inondation », indique la vice-présidente communautaire chargée de piloter le groupe de travail, Françoise Cartron (PS). Pourtant, le schéma départemental d’accueil des gens du voyage paraphé en 2003 en prévoit deux dans l’agglomération.
« Il faut sortir de la logique du »pas chez moi, plutôt chez le voisin ». La CUB peut être un coordinateur en intégrant cela à ses compétences», indique l’adjointe de quartier d’Alain Juppé, Murielle Parcelier. Le rapport sur l’opportunité d’une prise de compétence sera remis à l’automne 2011. La CU tranchera ensuite.
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