Depuis plusieurs années, intercommunalités et régions accompagnent ou initient des démarches de regroupement d’entreprises, d’universités, de laboratoires ou de centres de recherche, dans leurs domaines de compétences, pour être plus forts et complémentaires. On parle de pôles de compétitivité ou de grappes d’entreprises quand il y a un soutien de l’Etat, de clusters régionaux, ou, à l’échelle intercommunale, de groupements d’entreprises.
Refontes régionales
Ces structures sont regroupées sur une zone d’activité ou concentrées dans une ou des régions. En général, elles sont associatives et animées par des salariés, et financées par les entreprises adhérentes, l’Etat (pour les pôles) et les collectivités locales.
Les thèmes le plus souvent clusterisés ? Les secteurs traditionnels (textile, automobile, mécanique), nouveaux (énergies renouvelables, industries créatives, musiques nouvelles…) ou plus originaux (tourisme à Bayonne, Angers ou dans l’Aude, viticulture dans le Beaujolais). A la fin des années 90 étaient lancées, à l’initiative de la délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (Datar), une centaine de systèmes productifs localisés, façon Silicon Valley. « L’effet levier a été indéniable et la mobilisation des collectivités rapide », explique Xavier Roy, directeur général de France clusters.
Pour améliorer les sociétés publiques locales, sont lancés en 2005 les pôles de compétitivité, de visibilité internationale, aux objectifs d’innovation ...
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Gazette des Communes
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