Réélu. Didier Rosez, président de la Fédération nationale des services publics et de santé FO a été réélu à la tête du conseil national d’orientation (CNO) du CNFPT, mercredi 10 juin, par 11 voix sur 20 votants. Huit ont préféré s’abstenir, les deux représentants CFDT qui n’ont finalement pas présenté de candidat et les six élus de gauche.
La candidature de Jean-Luc Leto (Unsa territoriaux) n’a recueilli qu’une voix, la sienne. Pour autant, les prises de parole se sont déroulées dans une atmosphère bon enfant, chaque membre soulignant sa volonté de poursuivre le travail entrepris (299 dossiers examinés et 159 avis rendus lors du précédent mandat).
Dans sa déclaration de candidature, Didier Rosez a affirmé son attachement aux débats, à la liberté d’expression, au climat consensuel et aux capacités de proposition et d’évaluation du CNO, appuyées sur l’expression des conseils régionaux d’orientation.
Paritarisme et pluralisme
«A de nombreuses reprises, ceux ci nous ont aidés à relier nos débats nationaux aux enjeux et aux approches territoriales. Ce paritarisme régional et ce pluralisme fédérateur sont des atouts qui doivent être valorisés», a-t-il souligné avant de se déclarer d’accord avec le nouveau président du CNFPT, François Deluga, qui s’est prononcé dès son élection pour un paritarisme plus équilibré et une gouvernance élargie.
L’ordre du jour de la prochaine réunion du CNO, prévue le 9 septembre, devrait être chargé, avec de nombreux dossiers en attente :
- la finalisation des orientations stratégiques du CNFPT,
- la répartition des missions
- et la mise en oeuvre de la loi de 2007 qui doit être affinée, comme l’ont souligné tous les membres du nouveau CNO, pour la catégorie A et pour la catégorie C.
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