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Fonction publique de l'Etat

Réforme des retraites : Les hauts fonctionnaires de l’Etat posent des conditions à la parité public/privé

Publié le 02/09/2010 • Par Martine Doriac • dans : A la une, A la une emploi, France

Silhouettes avec attaché-case en contre-jour
PHOVOIR
Le G16, qui regroupe des associations de Polytechniciens et d’Enarques, demande un taux de remplacement identique aux cadres supérieurs du privé et l’intégration de la totalité des primes dans le calcul de leur retraite.

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Le Groupe des associations de la haute fonction publique (G16), qui représente 12 750 hauts fonctionnaires issus de l’Ecole Polytechnique et de l’ENA, a rendu publique sa position sur la réforme des retraites, arrêtée le 22 juin.

S’il se dit d’accord pour conserver la parité public/privé, mise en place depuis 2003, pour l’âge d’ouverture des droits et la durée de cotisation de façon à bénéficier d’une retraite à taux plein, le G16 demande une parité totale sur le taux de remplacement et la prise en compte de l’intégralité de leur rémunération pour le calcul de leurs droits à la retraite.

Taux de cotisation
En contrepartie de l’augmentation du taux de cotisation de 7,85 % (taux actuel dans le secteur public) à 10,55 % (taux des salariés du privé), les représentants des hauts fonctionnaires de l’Etat souhaitent que soit mis fin à l’absence d’équité avec le privé au-delà du plafond de la sécurité sociale, soit au delà de l’indice 625 (plus de 2 885 euros brut/mois).

Primes
En outre, ils soulignent que les primes, qui représentent 25 à 45 % de la rémunération d’un haut fonctionnaire, n’entrent que très marginalement dans le calcul de leur retraite.
Le G16 propose donc la suppression du plafond de 20 % du traitement indiciaire actuellement en vigueur pour le calcul de la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP). Ils précisent que le taux de 7,85 % s’applique actuellement sur la totalité du traitement indiciaire quel que soit leur indice, avec un indice maximum qui, dans la FPE, correspond à l’indice 1501 (hors échelle G), soit 2,4 fois le plafond de la sécurité sociale.

A cette base de cotisation s’ajoutent les 5 % du montant des primes plafonnées à 20 % du traitement indiciaire, alors que dans le privé, les cotisations des cadres ne représentent que 8,83 % au-delà du plafond de la sécurité sociale.

Pensions de réversion
Le G16 note en outre que les pensions de réversion du privé sont de 54 % avec conditions de ressources, auxquelles s’ajoute une réversion du régime complémentaire de 60 %, sans condition de ressources, alors que dans le secteur public, le taux versé aux veufs ou aux veuves, s’élève, sans conditions de ressources, à 50 % du salaire indiciaire et de la RAFP.

Taux de remplacement
Dans sa note comparative, publiée courant juillet, le G16 évalue à 61 ou 62 % le taux de remplacement d’un cadre supérieur du privé et à 58 % celui d’un haut fonctionnaire quand ses primes représentent 25 % du salaire brut global et à 44 % le taux de remplacement quand elles s’élèvent à 45 % du salaire antérieur.

Les hauts fonctionnaires concluent leur étude comparative en précisant que seuls les fonctionnaires qui reçoivent peu de primes sont avantagés par les règles de la fonction publique de l’Etat (code des pensions). Ce sont majoritairement les enseignants, dont le taux de remplacement est le plus élevé car ils perçoivent peu de primes dans leur rémunération globale et sont en outre mieux payés que les employés et professions intermédiaires de la FPE.

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Réforme des retraites : Les hauts fonctionnaires de l’Etat posent des conditions à la parité public/privé

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yayou

02/09/2010 05h24

Enfin une analyse qui permet de comparer ce qui est comparable…
Loin des discours, on voit bien la disparité des situations dans la fonction publique vis à vis des primes (régime indemnitaire) qui, en plus, n’ont pas du tout le même sens qu’une prime dans une entreprise privée. Dans le premier cas, elle fait partie intégrante du salaire (base+régime indemnitaire) alors que dans le second, elle est fonction des résultats de l’entreprise et versée, en une ou deux fois par an, suivant les résultats comptables de l’exercice. Ainsi, l’alignement du public sur le privé pour le régime des retraites ne peut raisonnablement s’envisager que si la totalité du salaire (base+régime indemnitaire) est intégrée dans le calcul des retraites des fonctionnaires. CQFD

GEGE

02/09/2010 11h40

Tout à fait d’accord avec ce qui est écrit…simplement, ça fait un bout de temps que ça dure et l’on feint de constater maintenant cette injustice. Fonctionnaire de l’éducation nationale (inspecteur) rétribué à 3700 euros nets mensuels (indemnités comprises), je me retrouve avec…..2600 euros nets de retraite par mois alors que j’ai « surcotisé » un peu plus de 42a. Belle économie pour l’employeur, non?

stellalire

03/09/2010 07h18

Les petites communes se croient toute puissante et arrivent à diviser leurs agents en donnant des primes à qui elles veulent.

laotseuladit

03/09/2010 08h38

Tiens ? les primes contribuent donc au pouvoir d’achat ?
Par ailleurs, quel cynisme que de dire que ces nouvelles mesures « avantagent » les fonctionnaires qui percoivent peu de primes dans leur traitement… Nombreux sont ceux qui aimeraient être « désavantagés » …

cularo

03/09/2010 09h18

il est évident que si les fonctionnaires cotisent sur les primes elles doivent être prises en compte dans le calcul de la retraite, par contre siles fonctionnaires ne cotisent pas sur les primes (ce qui est le cas actuellement) ils ne peuvent demander à ce qu’elle soient prises en compte!

soleil

03/09/2010 10h06

Encore des privilégiés qui font des analyses en fonction de leurs intérêts : vu l’âge auquel, ils commencent leurs études, le report de l’âge ne change rien.
Les primes qu’ils touchent ne correspondent pas à la grande majorité des fonctionnaires. Leurs primes sont supérieures au salaire global de la majorité des fonctionnaires.
Et en plus une partie finit sur les bancs de l’assemblée en cumulant indemnités de fonction et traitement de fonctionnaires…!!!
egalité : retraite à 60 ans pour tous, limite à 65 ans pour tous y compris pour les élus qui a partir d’en certain âge sont déconnectés, interdiction de cumul retraite et salaire, interdiction de cumul salaire ou retraite et indemnité de fonction

David

03/09/2010 11h17

Enfin des gens sensés (grâce à leur association), qui parlent intelligemment de la réalité sur le décalage d’une hypothétique parité public -privé.lLes hypothèses sont très biens posées et, aucune action à ce jour de nos gouvernants pour résorber ces écarts.La notion de démarche d’amélioration continu de la qualité devrait corriger voir supprimer cela dans l’intérêt de tous les focntionnaires.Quand on entends les mascarades financières quotidiennes de nos élus et aucun pour agir de façon humaine et républicaine sur ce sujet des primes.Cet article est une très très bonne contre vérité.

Astrid

03/09/2010 03h38

Oui je suis fonctionnaire et oui je souhaite que les primes soient intégrées au calcul de la retraite. Et oui je souhaite cotiser sur mes primes…mais quand on sait que c’est au bon vouloir de l’employeur collectivité territoriale et que dans une même collectivité, les agents ne sont pas tous logés à la même enseigne pour quelques rares cas qui ont tiré leur épingle du jeu, une grand majorité n’aura pas droit à ses cotisations pour la retraite…pfff tout ça est écoeurant…

ALIMAS

07/09/2010 09h37

COMMENTAIRE (09A150A01). SALAIRE DE BASE, PRIMES ET SALAIRE RÉELLEMENT VERSÉ. Savez-vous à quoi l’on reconnaît une fiche de paye d’un agent de la fonction publique par rapport à celle d’un salarié du privé ? Non !
1). Le salaire réellement versé sur la fiche de paye du privé est INFÉRIEUR au salaire de base. Ce dernier est truffé de prélèvements sociaux de toutes sortes.
2). Le salaire réellement versé sur la fiche de paye d’un agent de la fonction publique est SUPÉRIEUR au salaire de base. Ce dernier est truffé de primes statutaires de toutes sortes.
La notion de prime n’a pas le même sens dans le public et dans le privé. Les emplois statutaires de la fonction publique sont truffés de primes structurelles de toutes sortes, qui viennent s’ajouter régulièrement et mensuellement au salaire de base (indépendamment des résultats de l’administration) sans aucun rattachement à la notion de mérite personnel ou conjoncturel. Ce qui bien évidemment n’est absolument pas le cas dans le privé.

COMMENTAIRE (09A150A02). INTÉRESSEMENT AUX BÉNÉFICES D’UNE ENTREPRISE PRIVÉE ET INTÉRESSEMENT AU BON FONCTIONNEMENT D’UN SERVICE PUBLIC – MÉRITE PERSONNEL ET CONJONCTUREL. Le mot «intéressement» est, à mon sens, entaché de confusion entre le privé et la fonction publique. L’État et les collectivités territoriales ne sont pas assujettis à l’«intéressement aux bénéfices», vu que nos administrations ne font pas de bénéfices mais peuvent faire des «économies» ou des «déficits». Pour faire simple, une entreprise privée ne peut fonctionner que si son bilan dégage du chiffre d’affaires (c’est-à-dire si elle a des clients et non pas des usagers) et si elle fait des bénéfices. Un fonctionnaire n’a aucune obligation de résultat et de bilan pour que son emploi statutaire (et non pas son travail) soit assuré et garantie à vie. Je vais oser vous donner mon sentiment, alors que je ne suis pas et n’est jamais été fonctionnaire.

COMMENTAIRE (09A150A03). DANS LE PRIVÉ, EN FRANCE, NOUS AVONS PLUSIEURS MODES DE RÉTRIBUTION DU TRAVAIL TELS QUE :
1). Le salaire sur la base de X heures travaillées par jour, par semaine, par mois, etc. … qui se traduit par une valeur d’argent, négociée par les parties prenante selon la réglementation du code du travail en vigueur, complétée par des conventions collectives, à la signature du contrat de travail.
2). L’augmentation collective structurelle ou conjoncturelle à valeur unique ou proportionnée à la qualification et au salaire de base de chacun.
3). L’augmentation personnelle du salaire de base proportionnée au MÉRITE PERSONNEL jugé par la hiérarchie.
4). La participation des salariés aux résultats de l’entreprise qui est une forme d’intéressement des salariés aux résultats de leur entreprise, avec l’éventuelle part égale à zéro, si l’entreprise ne fait pas de bénéfice.
5). Diverses primes conjoncturelles ou structurelles, individuelles ou collectives, qui se traduisent par l’attribution de sommes d’argent ou de valeurs compensatoires, SANS AUCUNE OBLIGATION DE RECONDUCTION D’UN MOIS SUR L’AUTRE.
6). Etc. …

COMMENTAIRE (09A150A04). SATISFACTION DES SALARIÉS, DES FONCTIONNAIRES, DES ADMINISTRÉS, DES ACTIONNAIRES, DES ADMINISTRATIONS, DES ENTREPRISES PUBLIQUES ET PRIVÉES, ETC. … Il apparaît dans l’énumération précédente que la notion de satisfaction des salariés, des actionnaires et d’une entreprise privée, soit directement assujettie aux résultats de cette dernière. Il y a tout lieu de penser que les deux indicateurs principaux de satisfaction pour le privé soient le chiffre d’affaire et le bénéfice (ce qui laisse à penser qu’il y a des CLIENTS satisfaits) et les rémunérations versées aux salariés, aux actionnaires et à l’entreprise pour ses fonds d’investissement, de façon pérenne et durable.
En conclusion, pour parler d’égalité ou de parité des critères à retenir entre le public et le privé, il faudrait revoir totalement les statuts de la fonction publique et surtout les primes qui aujourd’hui, ne font aucunement apparaître une quelconque idée de satisfaction des administrés ainsi qu’un quelconque mérite du travail personnel durable ou conjoncturel des agents.
N’oublions pas que les contribuables (ceux et celles qui alimentent par leurs impôts les caisses des salaires et pensions du public), ne peuvent marquer leur satisfaction ou leur mécontentement sur les services attendus et réalisés par les fonctionnaires et agents de la fonction publique, uniquement par leur bulletin de vote pour sanctionner les élus de la fonction politique. C’est ce que l’on appelle la DÉMOCRATIE dont le seul mérite soit le vote qui a remplacé la guillotine ; on peut remplacer les têtes sans les couper.

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