« On veut de la folie, de l’originalité, de l’irrévérence !… Car il est indispensable de prouver que l’esprit de Rabelais et de Desproges est vivant et il n’est pas question de laisser le monopole des lettres françaises aux sinistres. Toutes les formes d’humour sont bienvenues : humour noir, absurde, grotesque, pince-sans-rire ou débile. On aime l’ironie mordante, la parodie loufoque, l’humour vache. On attend surtout des textes surprenants ! Et bien écrits, si possible. »
Voici comment Iégor Gran, écrivain à Charlie Hebdo, « pitche » le prix littéraire lancé le 24 février par le magazine satirique.
Mais un prix qui s’adresse aux 12-22 ans : collégiens, lycéens, étudiants sont invités à plancher sur le thème : « Et si on remplaçait le bac par… ».
Pour ses organisateurs, « le succès du « Prix Charlie » repose en grande partie sur la mobilisation de la société française. Les élus de la République connaissent leurs territoires et leurs administrés mieux que quiconque et pourraient se révéler comme des alliés de premier choix en relayant auprès de leurs concitoyens l’existence du prix ».
Mobilisation des territoires
C’est pourquoi l’équipe de Charlie Hebdo a proposé à La Gazette de s’associer au lancement de cette initiative : « La réussite de cette première édition est primordiale tant elle permettrait de montrer que de belles choses, des vocations, des œuvres et des éclats de rire peuvent aussi naître d’un tel drame ».
A vous désormais, élus et acteurs locaux, de mobiliser écoles, associations, et les jeunes, pour encourager les participations au prix.
Les candidatures sont ouvertes à compter du 24 février, et jusqu’au 20 avril prochain, en se connectant sur le site internet du Prix Charlie sur www.leprixcharlie.fr.
Les textes seront ensuite soumis au jury réuni par Charlie Hebdo, qui désignera ses 10 finalistes « coups de cœur ». Et c’est le public qui départagera les écrivains en herbes du 12 au 26 mai pour créer le podium final.
Les lauréats se verront remettre une récompense lors d’une cérémonie organisée par la rédaction le 8 juin 2016.
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