Face à la radicalisation, le gouvernement entend mobiliser la politique de la ville et s’appuyer sur son caractère partenarial. C’est ce qu’il ressort d’une circulaire de Patrick Kanner, ministre de la ville, et de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, du 2 décembre, demandant aux préfets d’impliquer plus étroitement les collectivités et les associations dans le cadre des dispositifs existants dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Une mobilisation qui s’avère nécessaire, alors que la prévention de la radicalisation figure au rang de priorité depuis début 2015.
« Les communes et les intercommunalités sont peu impliquées dans le dispositif préventif alors qu’elles ont vocation à jouer un rôle majeur dans le repérage et la prise en charge des jeunes en voie de radicalisation et de leurs familles », constate en effet la circulaire. La réponse publique doit « désormais s’inscrire davantage dans une dimension interministérielle, partenariale et de proximité », explique-t-elle.
Radicalisation et contrats de ville
Dans ce contexte, les préfets sont invités à prendre plusieurs mesures afin de renforcer le pilotage des actions et favoriser leur « ancrage local », ainsi qu’à constituer un réseau de professionnels « intervenant pour l’accompagnement des jeunes et des parents en mesure d’être mobilisés au plus près des situations ».
Les deux ministres leur ...
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