La question du recrutement des personnels médicaux est déterminante pour les établissements de santé.
À un niveau global, l’évolution démographique des professionnels médicaux représente ainsi un enjeu important. Le numerus clausus en médecine a été fixé à 8 000 en 2014, soit deux fois plus que son niveau 15 ans auparavant. Cette augmentation du numerus clausus profite à l’ensemble des spécialités médicales, dont l’anesthésie-réanimation.
Conscient des enjeux d’attractivité territoriale pour certaines spécialités, le Gouvernement s’est engagé à déployer le dispositif des contrats d’engagement de service public qui permet à des jeunes en formation de bénéficier d’une rémunération pendant leurs études, en contrepartie d’un engagement à exercer en territoire fragile. Ce dispositif intègre l’exercice hospitalier pour l’anesthésie-réanimation dans les établissements de territoires fragiles identifiés par les ARS.
Le recrutement des professionnels repose également sur le projet médical des établissements de santé, projet adapté aux enjeux du territoire. Dans certaines situations, les tensions liées aux difficultés de recrutement justifient pleinement la nécessité d’une approche territoriale, qui appelle les centres hospitaliers à une coopération forte et exigeante.
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