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Politique de transport

L’UE dĂ©laisse la mobilitĂ© urbaine, selon Bernard Soulage

Publié le 10/06/2010 • Par Euractiv.fr • dans : A la une, Europe • Source : EuroActiv.fr

Tramway de Montpellier
PHOVOIR
La mobilité urbaine, enjeu central du développement durable des métropoles, n’intéresse pas une Europe trop divisée, explique l'ancien eurodéputé, désormais vice-président de la région Rhône-Alpes.

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Il n’y a pas grand chose Ă  attendre de l’UE en termes de politique urbaine. C’est du moins ce qu’a affirmĂ© l’ancien eurodĂ©putĂ© (PS) Bernard Soulage, lors du salon europĂ©en de la mobilitĂ© « Transports Publics » qui s’est ouvert mardi 8 juin Ă  Paris.
Celui qui est dĂ©sormais vice-prĂ©sident (PS) dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l’Europe et aux Relations internationales en RhĂ´ne-Alpes a rappelĂ© que le transport public ne se limite pas Ă  un problème franco-français mais europĂ©en. Pourtant, cela ne se passe pas Ă  Bruxelles, a-t-il dĂ©plorĂ©. Il y a, selon lui, peu Ă  attendre de l’UE, pour qui la politique urbaine constitue un axe des plus grands clivages.

Bernard Soulage dénonce d’ailleurs le caractère « schizophrène » de l’Europe qui défend les objectifs du paquet énergie-climat en se désengageant sur l’un de ses facteurs principaux. Il insiste sur le fossé entre l’ambition de la Commission et l’arbitrage du Conseil sur la question des transports, passé de 43 milliards à moins de 10 milliards d’euros, au terme d’un quart d’heure de discussions lors de la négociation du cadre financier 2007-2013.

Cette question n’intéresse donc personne au Conseil et le cadre européen ne devrait pas bouger, selon M. Soulage. Quand bien même les transports seraient valorisés, ils privilégieront plutôt les transports marchandises, le réseau transeuropéen que la mobilité urbaine, explique-t-il, se disant pessimiste sur la question.

Si les collectivités européennes doivent donc peser sur leurs gouvernements, alerte-t-il, elles ont aujourd’hui intérêt à étudier ce qui est fait dans les autres villes, afin de se montrer plus innovantes et imposer le thème de la réglementation, alors que la concurrence a longtemps été la seule préoccupation européenne.

Roland Ries, sénateur-maire (PS) de Strasbourg, a souligné le problème de la gouvernance, face à un éclatement des autorités régulatrices. A défaut d’une compétence régionale sur les transports publics urbains, il plaide pour une autorité organisatrice d’un rang supérieur qui permette à la fois de gérer les flux existants et d’avoir une vision de l’avenir à 20/30 ans. Les projets de métropoles et une gouvernance élargie pourraient amorcer une réponse à cette question d’aire métropolitaine optimale, évoquée par Bernard Soulage.

Des politiques de transports publics spécifiques à chaque ville
Roland Ries a plaidĂ© pour une gestion des flux existants tout en rĂ©flĂ©chissant Ă  la prochaine gĂ©nĂ©ration de ces flux et rappelĂ© l’importance de l’intermodalitĂ©. Selon lui, le dĂ©veloppement des transports publics constitue un choix politique, comme en tĂ©moignent les rĂ©ticences des habitants, s’estompant lors de la mise en service de la première ligne de tramway Ă  Strasbourg en 1994.
Cependant, les difficultĂ©s peuvent ĂŞtre multiples : contexte transfrontalier dans le cas de Genève, peu Ă©vident en raison des lois diffĂ©rant d’un pays Ă  l’autre, contrainte topographique dans le cas de GĂŞnes, coincĂ©e entre mer et montagne, trafic d’automobiles très Ă©levĂ© dans le cas de Lisbonne, oĂą transitent 400 000 voitures chaque jour (avec une moyenne de 1,2 personne par voiture)…

Des solutions innovantes doivent donc ĂŞtre apportĂ©es, ainsi que des incitations qui fassent pencher l’usager en faveur des transports publics, explique le vice-maire de Vienne en charge des transports, Rudolf Schicker. La capitale autrichienne a ainsi Ă©tendu la durĂ©e d’ouverture de son rĂ©seau (mĂ©tro 24h/24 le week end), dĂ©veloppĂ© des billets combinĂ©s sorties/transports, tout en limitant la durĂ©e de stationnement.
Les structures de gestion varient Ă©galement entre les villes europĂ©ennes. Par exemple, Ă  Madrid, qui a fait preuve d’un dĂ©veloppement très rapide, le Consorcio de Transportes de Madrid, créé il y a 25 ans, est en charge de la planification de tous les transports publics de la capitale, les communautĂ©s dĂ©lĂ©guant leurs compĂ©tences Ă  ce consortium.

Au-delà de ces questions locales, le vrai enjeu de la mobilité durable se situe cependant dans les pays émergents, selon Bernard Soulage, qui souhaite également voir l’Europe participer au développement d’un transport durable dans les pays du Sud.

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L’UE dĂ©laisse la mobilitĂ© urbaine, selon Bernard Soulage

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romeo

11/06/2010 09h53

suite Ă  l’article concernant le transport urbain. je me permets de dire que j’approuve la claire voyance des dirigeants europeens.la prioritĂ© est un train rapide trans europĂ©en. l’impossibilitĂ© aux avions de survoler certaines
zones de l’ ue ces dernier mois, Ă  cause d’ Ă©ruptions volcanique, ce qui a entrainer une paralysie, qui n’aurait pas eu lieu si un rĂ©seau de transport ferrĂ©, trans europĂ©en existait.le transport fluvial est une autre prioritĂ©, interconnexion, mise au grand gabaris des voies navigable.en ce qui concerne le transport urbain, c’est le rĂ©sultat de la politique du dĂ©vellopement du territoire.la concentration des populations en zone urbaine, entraine bien sur des problèmes insoluble de transport, dans les villes.pendant ce temps lĂ , les campagnes se dĂ©sertifies.les pme disparaissent, entrainant un exode des rureaux vers les villes.l’etat ne montrant nullement l’exemple, en concentrant tous les ministères et autres Ă©tablissements public Ă  paris.a l’ere de l’informatique, des trains Ă  grande vitesse , c’est un curieu choix.Le dĂ©veloppement du transport de marchandise est une prioritĂ©s pour l’Ă©conomie de l’europe, il faut proposer une alternative,performante, au transport routier, ce qui n’est nullement,le cas actuellement.
ce n’est que ma vision de l europe des transports.

Chérel Paul

11/06/2010 02h48

C’est l’Europe qui a raison. Les Français ne croient qu’en une centralisation de tous les pouvoirs jusque dans le moindre dĂ©tail; Ils sont incapables de laisser la bride sur le cou Ă  ceux qui ont tout autant d’idĂ©es que les Parisiens. Concernant l’urbanisme intelligent, efficace et commode, il faudra bien un jour que la France admette de construire en hauteur des ensembles rĂ©unissant Ă  la fois, bureaux, entreprises, logements et commerces en lieu et place de cet Ă©parpillement de petits ensembles collectifs ou individuels qui mobilisent du terrain et sont anti Ă©cologiques, anti Ă©conomiques et deviennent très vite des ilots insalubres, mal gĂ©rĂ©s et invivables. Paul ChĂ©rel

Focuslights

13/06/2010 12h15

Si le dĂ©veloppement durable place l’humain au centre du système, alors puisse t-il ĂŞtre envisageable que le mouvement pendulaire des travailleurs se limite Ă  ceux qui n’ont d’autre choix. Cependant, bon nombre de missions de travail pourraient s’effectuer depuis la rĂ©sidence de ces derniers : avec les nouvelles technologies ! Aussi, il serait bienvenu que les employeurs favorisent ce type d’Ă©volution. D’autre part, certaines localitĂ©s n’offrent pas d’accessibilitĂ© Ă  un logement abordable. Pourtant, les consĂ©quences sociĂ©tales sont lourdes : fatigue du travailleur, arrĂŞts maladie, retards n’incombant pas aux travailleurs, dĂ©motivation professionelle, manque de temps pour s’investir dans sa dynamique d’Ă©volution, enfants en manque de repères familiaux stables, besoins accrus de mode de garde des enfants, dĂ©cridibilisation de la sociĂ©tĂ© et de l’intĂ©rĂŞt au travail envers les gĂ©nĂ©rations futures, pouvoir d’achat ne permettant que la survie au vu de toutes les dĂ©penses annexes, manque Ă  gagner pour l’entreprise qui contribue pour moitiĂ© aux transports de l’employĂ©, encombrement des infrastructures liĂ©es au transport, pollutions, coĂ»t d’entretien des voiries pour les collectivitĂ©s,…
C’est pourquoi il faut rĂ©flĂ©chir sur cette question … ; mais n’oublions pas que, mĂŞme si la logique des transports publics n’est pas la solution miracle, bon nombre d’actifs n’ont d’autre choix que d’emprunter ce moyen de locomotion, malgrĂ© leurs problĂ©matiques quotidiennes de grève, retards et temps de parcours… Peut-on les abandonner ? De surcroit, ceux qui utilisent l’avion comme moyen de transport, n’est certes pas la majoritĂ© des travailleurs. Puis, pour finir, ne serait-il pas prĂ©fĂ©rable pour l’Ă©cologie, et l’Ă©conomie de favoriser la consommation locale : Ă  faible Ă©missivitĂ© puisque sans grands rejets de gaz Ă  effet de serre ; mais gĂ©nĂ©ratrice d’emplois locaux, plutĂ´t que de bĂ©tonner encore plus de d’espaces naturels ou dĂ©tĂ©riorer les milieux aquatiques (fleuves, mers et ocĂ©ans) … Autant de rĂ©flĂ©xions globales peuvent conduire Ă  s’intĂ©rroger sur l’utilitĂ© de favoriser les transports urbains au dĂ©triment des voies de circulation intensive Ă  l’Ă©chelle du globe, NON ?

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