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Social

Retraites, salaires, emploi : les revendications des territoriaux dans la rue

Publié le 24/03/2010 • Par Guillaume Garvanèse Raphaël Richard • dans : A la une, A la une emploi, Actu Emploi, France

Manifestation parisienne des fonctionnaires territoriaux
G. Garvanèse
Les syndicats ont considéré comme un « succès » la journée de mobilisation qui a vu défiler des milliers de salariés du privé et du public dans différentes villes de France le 23 mars. « La Gazette » a suivi le défilé parisien qui a attiré des fonctionnaires territoriaux des collectivités de toute l’Ile-de-France.

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Très nombreux dans l’imposant cortège de la CGT qui ouvrait la manifestation, ils étaient aussi clairement identifiés sous les drapeaux de Sud – collectivités territoriales, de l’Interco – CFDT ou de l’Unsa. Les agents rencontrés ont fait part de leurs craintes vis-à-vis de la réforme des retraites et ont rapporté les problèmes d’emploi auxquels ils sont confrontés sur leur lieu de travail.

Je suis pour l’âge de départ de la retraite maintenu à 60 ans avec un taux maximum, calculé sur les six derniers mois, alors que le gouvernement parle d’un alignement sur le privé, a expliqué une militante CGT, Fanou Savariaud, adjointe administratif à la mairie de Champigny. De plus en plus, dans la fonction publique, on réduit le personnel, on a des charges de travail plus importantes, beaucoup de stress, pas d’embauche et peu de considération de notre travail, a déploré Isabelle Fouché, agent de la médiathèque de Vincennes et affiliée Interco – CFDT.

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Retraites, salaires, emploi : les revendications des territoriaux dans la rue

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elisabeth

25/03/2010 08h09

bonjour,

je suis fonctionnaire depuis 15 ans, j’ai du passer mon concours sur paris alors que j’habitais le vaucluse et ensuite j’ai été affectée à sarcelles (bonjour le changement) alors qu’un poste était disponible sur sorgues (vaucluse) ! Mais comme la règle du jeu voulait qu’on soit affecté sur paris, j’ ai pris mes 4 enfants sous le bras et j’ai déménagé!!!!! J’ai eu un mal fou à me faire muter dans le sud mais ça aussi ça à fini par payer….. J’ai subi toutes les restructurations imbéciles inventées depuis toutes ces années (cdis, facteurs d’avenir, fermeture des petits bureaux non productifs etc…) mais on nous expliquais que la vie était dure et qu’il fallait faire des coupes franches, des choses qui feraient gagner de l’argent à la poste, qui la ferait fonctionner mieux !!! mais dans tout ces mensonges une seule chose en fin de compte en est ressorti : travailler plus ET gagner moins …. la fonction est de plus en plus dure physiquement, les avantages rognés, et le travail de plus en plus mal fait…..alors travailler plus lontemps?????? non il n’en est vraiment pas question…. nous sommes fatigués, essorés, et sous payés….. voilà la réalité ! laissez donc la place aux jeunes qui sont au chomage et qui pourrait ainsi cotiser pour nos retraites que nous avons bien méritée!!!!!

ALIMAS

25/03/2010 09h48

COMMENTAIRE (09A012A01). DANS LE PRIVÉ, C’EST LE MARCHÉ ET SON COROLLAIRE, LE TRAVAIL, QUI PILOTENT LES EMPLOIS ET NON L’INVERSE ! Est-ce le fait du hasard si le journaliste n’a pas mis de «s» à emploi ? Est-ce le fait du hasard si le journaliste à occulter le mot travail ? Se battre pour une cause publique me paraît noble et vertueux si les finalités sont équitables pour le plus grand nombre de citoyens publics et privés confondus. Aujourd’hui, le travail est une denrée rare ! Hors ce qui est rare est cher et coûte cher. L’État français, les collectivités territoriales et hospitalières ne peuvent plus ignorer la dette abyssale et les déficits publics. Comment voulez-vous que le monde du travail privé comprenne et partage les combats du monde public quand ce dernier affiche une telle ignorance des inégalités de traitement entre le privé et le public ?

COMMENTAIRE (09A012A02). C’EST LE TONNEAU DES DANAÏDES ! À force de ne plus écrire ou dire ou faire les choses telles qu’on les perçoit ou telles qu’on les fait ou telles qu’elles sont, de ne pas leur donner leur vrai nom, on finit par ne plus les voir comme elles sont. En ce qui me concerne, je me sens floué par le monde public ! Ce monde fonctionne de plus en plus au travers de statuts, de privilèges et d’avantages de toute sorte, dont on finit par ne plus connaître, voir ni percevoir l’énorme disparité qui leur sont rattachés, au détriment des contribuables. Il n’est nul besoin d’être un économiste expert, pour corréler les demandes des syndicats relais des fonctionnaires, aux augmentations perpétuelles des impôts, taxes et financements divers.

COMMENTAIRE (09A012A03). L’ÉCOLE RÉPUBLICAINE ENSEIGNE L’ÉGALITÉ, MAIS L’ÉGALITÉ N’EST PAS L’ÉQUITÉ ! La notion d’équité n’apparaît pas dans la devise républicaine Française : Liberté, Égalité, Fraternité. Les classes moyennes subissent l’iniquité de l’égalité républicaine. Pour y palier, on crée aujourd’hui un contresens que l’on désigne : «Inégalité équitable». Cela permet de justifier les privilèges, avantages, facilités, indemnités, etc. … des fonctionnaires, de nos parlementaires, des régimes spéciaux de retraite des agents d’établissements publics, etc. … Il serait sage et juste d’ajouter la triade : Solidarité, Équité, Réciprocité. Pour exemple, en prenant en compte les avantages sociaux et suppléments de retraite, le coût complet d’un salarié de la (SNCF) est supérieur d’environ 80 % au coût d’un salarié du privé ayant un salaire identique (Sandrine GORRERI, chercheur à l’ (IFRAP)).

Poipoi79

26/03/2010 01h21

Je suis fonctionnaire territoriale depuis 7 ans avec un niveau bac +2 et je touche 1200€ (1500€ avec les primes et heures supp) après avoir passé 3 ans au smic. Malgré tous les soit disant avantages (qui varient en fonction de l’employeur) je ne me fais pas beaucoup d’illusion sur la retraite. Si en plus elle est calculée sur les 25 meilleures années le rapport sera encore plus faible. Cher Alimas, je pense que le combat doit effectivement porter sur l’égalité mais vers le haut et non vers le bas.

margo77

25/03/2010 10h27

Je suis tout à fait d’accord on a aucun avantage je suis bloquée dans ma carrière au 11° échelon depuis des années. J’ai fait calculée ma retraite pour mes 60 ans j’aurais eulement 900 euros maxi alors si on est aligné sur le privé je risque de me retrouver à 700, voir 800 euros par mois seulement

Jeanpeuplus

25/03/2010 11h20

Les retraites alignées sur celles du privé … pourquoi pas mais il faut rappeler qu’a niveau de competence egale on gagne generalement moins dans la fonction publique que dans le privé, que, pour les femmes, le fait d’avoir des enfants ne rapportent pas le meme nombres de trimestres dans les privés que dans le public (beaucoup plus avantageux d’etre dans le privé pour une femme!!!) que nos salaires sont legerement sup au minimum legal car nous avons des primes qui ne rentrerons pas dans le calcul de notre retraite ….
Nos conditions de travail se degradent de + en + avec un management a la « Mac Do » hallucinant.
On nous demande de travailler plus avec moins de credit avec aucun espoir de concideration (et là j’parles pas de reconnaissances financieres !!!)
L’etat me fait rire …
Qu’ils reviennent sur LEURS AVANTAGES !!!
Qu’ils arrentent d’opposer privé/public
Que l’on arretes de les ecouter ….
Esperons que les syndicats ne tardent pas a renouveller des appels à manifestations pour que nous citoyens montrons a notre gouvernement notre desaccord avec SA politique !

alain

29/03/2010 10h29

dans les années 1960 lors de la mise en place de la fonction publique
plûtôt que des salaires « élevés » comme dans le privé à l’époque, les fonctionnaires ont négocié des salaires plus bas et une retraite particulière.
l’état employeur s’est dépêché d’accepter ce principe.il n’avait pas à l’époque à payer de salaires plus « élévés ». aujourd’hui il revient sur sa parole,et c’est régulier quelques soient les politiques en place;il cloue au piloris ces fonctionnaires « privilégiés » et dresse les privés contre ces « mécréants » qui sont cause du déficit des finances publiques, ou de leur très mauvaise gestion.Ils font les vertueux quand ils disent ne pas comprendre pourquoi les français n’ont plus confiance!bandes de faux culs.
à titre d’exemple vers 1970 un cadre B de la fonction publique avec bac et concours,1er échelon « gagnait » environ 800 frs ; des ouvriers en fonderie pouvaient « gagner » jusqu’à 10 000 frs avec primes.Non pas qu’ils volaient cet argent, car ils y laissaient leur santé et souvent ne connaissaient pas la retraite! Mais arrêtez de faire passer les fonctionnaires comme étant les responsables des déficits!un peu de franchise à défaut d’honnêteté intellectuelle!

Avec-FO

01/04/2010 08h09

N’oublions pas non plus Force Ouvrière qui a réussi à mobiliser 10 000 fonctionnaires le 23 mars sur le seul mot d’ordre des retraites en évitant le mélange des revendications légitimes avec celle essentielle du maintient de l’âge légal du départ en retraites et du maintien du code des pensions civiles et militaires. Les retraites, c’est la mère de toutes les revendications.

saliou

16/06/2010 10h53

travailler plus pourquoi pas, mais à quelles conditions :
– tous les revenus doivent cotiser qu’ils soient du travail ou des placements
– la vie au travail doit être moins stressante
– que va-t-on faire des nouveaux chômeurs induits ? le père va rester au travail et regarder sont fils sans boulot !

mvbb1961

28/10/2010 09h09

moi je suis fonctionnaire administratif dans une mairie et je travail depuis 32 ans dans la fonction publique pour un salaire de 1500 euros net. alors ne dites pas que les fonctionnaires sont bien payés. je sais par expérience que des collègues dans le techniques touchent 0.30 euros de l’heure supplementaires de dimanche et 0.20 euros en semaine, alors je me demande si dans le privé les agents se déplaceraient pour de prix là.

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