Dans sa dernière étude(1), présentée en marge du 97e congrès des maires, La Banque postale évalue à 26,1 milliards d’euros le niveau d’investissement du bloc communal en 2017, contre 33,5 milliards en 2014, soit une baisse de 8 % par an en valeur.
Un scénario fondé sur des hypothèses « optimistes » mais en cohérence avec les tendances récentes : en moyenne, les dépenses de fonctionnement progresseront de 2 % par an, les recettes (hors dotations) de 3 % et l’encours de dette de 2 %. Pour éviter un tel repli, les analystes de la banque ont échafaudé plusieurs hypothèses mesurant les effets du recours à tel ou tel levier.
Se retrousser les manches dès aujourd’hui – Ainsi, pour maintenir l’investissement du bloc communal à son niveau actuel, il faudrait soit réduire à 0 % l’évolution des dépenses de fonctionnement, soit augmenter les recettes de 5,1 %, soit l’endettement de 5,8 %.
Dans une moindre mesure, limiter le recul de l’investissement à 4 % par an nécessiterait de ...
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Investissements : faire mieux avec moins
Sommaire du dossier
- Des « prêts d’urgence » pour soutenir l’investissement des collectivités
- Bloc communal : investir c’est choisir ?
- Le nouveau paradigme de l’investissement public local
- Imaginatifs, les territoires s’adaptent pour continuer à investir
- « Il faut maintenir l’investissement public en s’endettant »
- Décrochage inédit dans le financement de l’investissement
- L’insuffisante évaluation des investissements locaux
- Montélimar agglomération raisonne en coûts de revient
- Investissement : le bloc communal doit agir vite
- Baisse des dotations : faut-il passer à un service public low cost ?
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