Poursuivre la décentralisation ? Certainement. Mais de quelle manière ? Les participants au colloque sur « la décentralisation et le développement durable qui s’est tenu à Reims la semaine dernière sur l’initiative de l’université de Reims, n’ont pas hésité pour certains à proposer la fusion des départements et des régions ou la réduction drastique du nombre de communes. Didier Lallement, directeur général des collectivités locales, a tempéré les ardeurs des uns et des autres. La situation « ne peut plus s’appréhender comme dans les années 80. Nous ne pouvons plus penser à la deuxième phase de la décentralisation comme à une charge de la brigade légère ». « Il ne s’agit pas de supprimer les communes, nous avons besoin des 500 000 élus locaux », a poursuivi Didier Lallement, quant aux départements « sans doute faut-il les réorganiser. Mais les supprimer me laisse dubitatif ».
Thèmes abordés