« La décentralisation ne peut pas souffrir de considérations partisanes ». En s’exprimant ainsi, Jean Puech, le président de l’Assemblée des départements de France, a répondu aux propos tenus par Pierre Mauroy, lors d’une convention organisée par le Parti socialiste où le président de la Commission pour l’avenir de la décentralisation mettait en cause à la fois le canton et la haute assemblée: « comment diable peut-on défendre le canton, surtout quand on est socialiste? Cela nous donne un Sénat de droite depuis un certain nombre d’années, et « à perpète »! ( ) Qu’est ce que c’est que ces assemblées renouvelées par tiers ou par moitié? ». Considérant que si jusqu’à présent la commission avait travaillé dans un esprit « constructif et de confiance » Jean Puech estime aujourd’hui, que par ses déclarations le maire de Lille a « renoncé à l’un et à l’autre ». En conséquence le sénateur de l’Aveyron pose s’interroge notamment pour savoir « comment notre mission peut-elle continuer son travail dans la sérénité après de tels propos? »
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