Plus de 64 % des votants ont approuvé, le 7 octobre, une réforme de la Constitution italienne donnant davantage de pouvoirs aux régions. Alors que le texte antérieur limitait leur compétence législative à une liste limitée de matière, le nouvel article 117 liste les matières réservées à l’Etat, celles qui relèvent d’une compétence partagée et attribue une compétence de principe sur tous les autres sujets aux régions. Le texte limite également les possibilités de contrôle de l’Etat sur l’action des collectivités et proclame leur autonomie financière en dépenses et en recettes. Cependant, ce texte, approuvé par le précédent parlement, semble peu apprécié par l’actuel gouvernement Berlusconi. Certains de ses ministres, tout en se déclarant partisans du fédéralisme, prônent une approche différente et envisagent déjà une modification du texte à peine adopté. Ils pourraient y être encouragés par le faible enthousiasme des Italiens. En effet, si le oui l’a largement emporté, c’est à peine plus d’un tiers des inscrits qui s’est déplacé.
M-C.M.
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