La semaine commence par un scandale sur lequel revient le Huffington Post suite à un scoop de l’AFP et europe1. Les statistiques de la délinquance font encore parler d’elles. Non pas que de nouveau chiffres soient publiés mais un rapport pointe comment ces données sont maquillées depuis plusieurs années par la préfecture de police de Paris. Cette pratique aurait fortement diminué depuis l’arrivée de Manuel Valls place Beauvau mais elle continuerait par endroit.
[Lire à ce sujet le dossier du Club Prévention Sécurité Délinquance: mieux la chiffrer pour mieux la combattre]
On apprend, lundi également, que les maires estiment dans une large majorité (80%) que le nombre de personnes en situation de pauvreté dans leur commune a augmenté, selon un sondage TNS-Sofres diffusé pour le Secours catholique, à l’occasion des élections municipales et relayé par BFMTV.
[Lire à ce sujet notre dossier Pauvreté, en finir avec la politique de l’autruche]
Pendant ce temps « les maires sont à la fête » claironne 20 MINUTES à propos d’un sondage assurant que 62% des Français sont satisfaits de leur édile. « Maire de toutes les batailles » ose de son côté METRONEWS. « A moins de trois semaines des municipales », le gratuit « donne la parole à plusieurs maires de France. L’occasion pour eux d’expliquer leur engagement, pour le meilleur et pour le pire ».
Lundi toujours, Atlantico revient sur le destin de 3 villes qui partaient avec les mêmes cartes en main : Montreuil, Issy-les-Moulineaux et Saint-Denis. Ces trois villes de la banlieue parisienne abordent les municipales dans des conditions économiques très variées. Une évolution que le site de tendance libérale explique notamment par leur histoire politique…
Mercredi, c’est le journal l’Opinion (sous la plume de Rémi Godeau) qui évoque, ce ne sera pas une surprise, des collectivités locales qui « mènent grand train » et des « effectifs pléthoriques ».
« Droguée à la dépense et indifférente aux déficits, la France s’est longtemps organisée sans souci d’efficacité. Tant qu’elle redistribuait à tout vent, elle pouvait empiler, redonder, éparpiller – bref gaspiller. Ces temps sont révolus ».
[Lire à ce sujet : Les collectivités ont-elles trop recruté ? et notre dossier : Fonction publique, un choix de société]
Enfin vendredi, le Monde évoque une sinistre affaire : un procès rare sur le sujet tabou de la gestion ethnique des logements sociaux. La société qui comparaît est un des plus gros offices HLM d’Ile-de-France : Logirep, basée à Suresnes (Hauts-de-Seine). Sa possible condamnation pour discrimination raciale et fichage ethnique – elle risque au total jusqu’à 1,75 million d’euros d’amende – devrait être observée avec attention par les acteurs du logement social.
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