La découverte fortuite, en mai dernier, d’une parcelle de maïs transgénique de marque Monsanto dans le village mosellan de Retonfey (1 376 habitants) continue à susciter des remous parmi les élus du département. « J’ai appris par la presse l’existence de ces parcelles, qui avaient été ensemencées un mois auparavant. La loi prévoit pourtant l’information préalable du maire et lui confère le rôle de diffusion de cette information auprès de la population. Je demande à présent une modification de la législation en vigueur afin que soit instaurée une véritable concertation avec l’élu avant la mise en place des expérimentations », explique Christian Petit, maire de Retonfey. L’élu a d’ores et déjà obtenu le soutien d’une plusieurs députés, sénateurs et maires ruraux de la Moselle. « Il me semble que sur un sujet aussi sensible, le décalage dans la diffusion de l’information constitue un dysfonctionnement grave propre à soulever les inquiétudes. D’une manière générale, une concertation préalable, notamment avec les conseils municipaux concernés, m’apparaît comme une mesure consensuelle de nature à introduire plus de sérénité dans ces tests de culture », écrit ainsi Philippe Leroy, président du conseil général de la Moselle, à Hervé Gaymard, ministre de l’Agriculture. Ce denier l’a assuré « qu’en ce qui concerne l’information préalable des élus, une réflexion a été engagée pour définir les modalités qu’il convient de mettre en œuvre ».
Pascale Braun
Environnement
Les élus mosellans réclament un aménagement de la loi sur les OGM
Publié le 13/09/2002 • dans : France
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