Interrogés par l’APVF, 600 maires de petites villes ont exprimé leurs « doléances » dans le cadre du débat sur l’avenir de la décentralisation. Plus de la moitié d’entre eux souhaitent l’élaboration de blocs de compétences mieux identifiés. Les élus estiment que la région (39 % des sondés) et les structures intercommunales (31 %) sont les échelons pertinents pour de nouveaux transferts. A l’exception notable de la sécurité (9 % des élus souhaitent que le maire devienne l’autorité responsable d’une nouvelle police territoriale), les maires des petites villes ne rechignent pas à exercer eux-mêmes des compétences nouvelles, sous réserve que les transferts soient intégralement compensés par l’Etat. Ils sont en revanche partagés sur l’instauration d’un droit à l’expérimentation pour les communes (57 % pour, 43 % contre) et sur l’élargissement du champ du référendum local (51 % contre). Côté financier, les maires des petites villes souhaitent un renforcement de leur autonomie : un tiers souhaitent plus de dotations de l’Etat tandis qu’un quart privilégient un accroissement des recettes fiscales. Tous s’accordent en revanche sur la nécessité d’une meilleure péréquation entre communes.
Xavier Brivet
Thèmes abordés