« Y a-t-il encore un ministère de la Culture en France ? », demande vertement la CGT-Culture dans un communiqué publié le 1er avril. Après cinq mois de manifestations et de grèves perlées organisées par l’intersyndicale du service public de l’archéologie (CGT, CFDT, FSU, FO, et SUD), la centrale de Montreuil semble vouloir accentuer la pression sur le ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon. Le 23 mars, sa secrétaire confédérale, Maryse Dumas, a pris la plume pour reprocher à ce dernier de fermer « toute perspective de sortir au plus vite du blocage actuel », provoqué par la réduction de 25% de la redevance d’archéologie préventive votée par les députés dans le cadre de la loi de finances 2003. Pour l’heure, Jean-Jacques Aillagon, qui s’est prononcé contre cette décision, se dit à la recherche d’une « solution alternative ». Le 31 mars, interpellé à Bordeaux par des manifestants, il a évoqué l’éventualité d’un « faible taux de redevance », appliqué « sur une base extrêmement large ».
H.G.
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