Universitaire de formation puis préfet depuis 2007, vous avez été nommé le 4 décembre secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance (SG-CIPD). Comment appréhendez-vous cette fonction et cette politique publique ?
La prévention de la délinquance est une politique publique majeure et essentielle au titre de la cohésion sociale. Dans les quartiers de la politique de la ville, où j’ai commencé ma carrière préfectorale en tant que préfet délégué à l’égalité des chances en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, j’ai eu maintes fois l’occasion de traiter les questions de délinquance et d’impulser des dispositifs de prévention avec les acteurs de terrain. C’est donc une politique publique que je connais bien et à laquelle il est indispensable de donner un sens politique.
Je relève d’ailleurs avec satisfaction dans la circulaire aux préfets du 27 janvier dernier que le ministre de l’Intérieur réaffirme l’importance de la prévention de la délinquance dans la lutte contre l’insécurité.
Votre nomination intervient six mois après le lancement de la stratégie nationale de prévention de la délinquance. Quel premier bilan dressez-vous ?
Le plan national de prévention de la délinquance 2010-2012, élaboré par le précédent gouvernement, reposait sur une orientation sécuritaire très forte, faisant une priorité de la vidéoprotection…
Références
La prévention en débat le 6 février à Aix-en-Provence
Le nouveau SG-CIPD, Pierre N'Gahane, est attendu le 6 février à Aix-en-Provence, pour sa première intervention publique, lors d'une rencontre organisée par le Club prévention sécurité. Il s'exprimera sur la stratégie nationale de prévention de la délinquance et son impact sur les professionnels.
Sont également attendus : le préfet de police des Bouches-du-Rhône, la procureure de la République d'Aix-en-Provence et le sociologue Laurent Mucchielli. La rencontre prévoit un débat entre professionnels.