Lyon a décidé d’étendre son réseau de vidéosurveillance dans le Vieux-Lyon (5ème arrondissement) et dans le secteur Moncey à cheval sur les 3ème et 7ème arrondissements, un dispositif qui complétera les quelque soixante caméras existant depuis 2000 dans le centre-ville (2ème arrondissement) et le quartier de la Duchère (9ème). Parallèlement, la ville va créer un « Collège éthique » chargé de garantir le respect des libertés individuelles et de la vie privée dans un secteur où Lyon a déjà adopté des mesures draconiennes (masquage dynamique des zones privatives et durée conservatrice des images réduites à 8 jours). Le collège, co-présidé par le maire de Lyon et Jean-Pierre Hoss, maître de requêtes au conseil d’Etat, comprendra douze membres : 4 élus (2 majorité et 2 opposition), 4 personnalités qualifiées (droit, éducation) et 4 représentants d’associations (Licra, LDH, Clauda, Chaire Lyonnaise des Droits de l’Homme). Lyon a vu sa majorité plurielle divisée sur l’extension du système de vidéosurveillance, les Verts condamnant son « coût exorbitant (plus d’un million d’euros) et l’absence d’efficacité démontrée et de demande de la population ».
Claude Ferrero
Sécurité
Extension de la vidéosurveillance à Lyon sous l’oeil d’un collège éthique
Publié le 24/04/2003 • dans : France
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