Les élus de la communauté urbaine de Lille, en charge des transports, tirent la sonnette d’alarme. Selon eux, le contrat local de sécurité élaboré en 1998 et revu par un avenant en 2002 n’est pas honoré par l’Etat. Alors que 376 personnes devaient être recrutées avant le 30 juin 2002 pour assurer une présence humaine dans les stations, il manque 74 postes d’adultes-relais. « Nous n’avons pas à être les otages de la politique fiscale du gouvernement », dénonce Eric Quiquet, président (Vert) de la commission transports. Ce retard est d’autant plus mal vécu que la sécurisation du métro a permis d’enregistrer une poussée de la fréquentation de 6% en 2002 et une baisse des dégradations des deux tiers.
Olivier Ducuing
Thèmes abordés