A l’image de plusieurs autres communes, la ville de Nice a décidé de se séparer des activités bancaires du Crédit municipal mises en place depuis une trentaine d’années. « Nous n’avons pas vocation à jouer le rôle d’une banque alors que nous avons beaucoup de projets à financer », explique Juliana Chichmanian, adjointe aux finances et vice-présidente du Crédit municipal qui précise toutefois que la ville n’est pas pressée et qu’elle étudiera les meilleures offres, tant sur le plan financier que du point de vue humain. L’établissement niçois emploie 75 personnes, dont une dizaine seulement qui s’occupent des prêts sur gage. Outre Nice, il a des agences à Cannes, Gap, Manosque et Digne qui ne devraient pas avoir vocation à être maintenues une fois la cession réalisée. L’ensemble des fonctionnaires sera réintégré dans les effectifs municipaux. Le Crédit municipal de Nice a vécu quelques années dans la tourmente depuis 1995, avec une restructuration complète, un changement de direction et un renflouement de 2,3 millions d’euros en 2002. Il est redevenu bénéficiaire en 2003. Pour l’instant, plusieurs établissements bancaires ont étudié le dossier. Deux ont déjà fait des offres mais la mairie en attend d’autres avant de faire son choix et de le proposer au vote des élus.
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