Le Congrès national des sapeurs-pompiers de France, qui s’est tenu du 9 au 12 octobre à Chambéry, a consacré une large partie de ses débats à l’érosion du volontariat et aux moyens pour le relancer. Votre étude donne un coup de projecteur inédit sur le modèle du volontariat. Quel est son enjeu ?
On sait que l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires ne se résume pas à des chiffres ; c’est avant tout un don de soi pour la collectivité guidé par le sens du service public. Mais dans une période de budgets contraints où nos décideurs sont rivés sur les questions financières, nous avons voulu montrer que le volontariat est un outil qui n’a pas d’équivalent en terme de rentabilité.