Le conseil régional Nord Pas-de-Calais a adopté de justesse, le 17 décembre, son budget primitif 2005. Equilibré à hauteur de 1,6 milliard d’euros, il est marqué par une envolée fiscale historique. Celle-ci atteignait 20% dans le projet initial, mais a été ramenée en séance à 14,6%. Pour l’exécutif, il ne s’agit pas d’un « impôt Raffarin » mais bien d’une exigence pour assumer des dépenses « exogènes » lourdes comme le rachat de la filiale de conversion de Charbonnages de France Finorpa, le coût des péages de RFF, les surcoûts énergétiques des lycées ou encore le lancement des études du canal Seine Nord. Les dépenses de personnel connaissent quant à elles une poussée de 10% due au GVT, à la réforme des retraites, à l’augmentation du régime indemnitaire adoptée en juin dernier, et à la mise en place de « relais techniques territoriaux » dans le domaine de la formation. Mais la région a aussi décidé de se mobiliser fortement autour de trois priorités : la lutte contre le cancer (10 millions), le pôle de compétitivité ferroviaire (idem) et la rénovation urbaine (15 millions).
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