Seulement 9 % des maires des villes de 3000 à 20000 habitants pensent que la situation financière de leur commune va s’améliorer dans les années à venir, selon une consultation menée par l’Association des petites villes de France (APVF) auprès de 315 maires. Principaux motifs d’inquiétude : l’évolution des dépenses et les charges nouvelles transférées aux communes. La quasi-unanimité des élus (91,7%) craint, en effet, que l’application de la loi de décentralisation se traduise par une dégradation de la situation financière des villes. Conséquence, ils sont près de 40% à envisager une augmentation des impôts locaux en 2005. Près de 90% redoutent également une réduction du soutien financier des régions et des départements, un repli imputable aux transferts de charges vers ces collectivités.
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