Renaud Dutreil, le ministre de la Fonction publique, a indiqué mercredi que le gouvernement avait fait « un geste » afin de restaurer « la confiance » des fonctionnaires en vue de conduire la réforme de l’Etat.
Au terme de sept heures de négociations et faute d’un accord global sur 2005-2006 refusé par les syndicats, le ministre a annoncé une revalorisation de 0,8% pour 2005 qui, ajoutée au 1% déjà consenti, permettra de garantir le pouvoir d’achat sur l’année.
Il a souligné que mardi soir « on n’était pas loin d’un accord » autour de propositions « très innovantes ».
Renaud Dutreil a indiqué qu’il avait voulu « lier 2005 et 2006 car c’était très intéressant pour les fonctionnaires d’avoir une vraie sécurité pour leur pouvoir d’achat sur les 24 mois qui viennent ».
Il a également plaidé pour qu’on associe « les fonctionnaires à la croissance économique du pays car les 5 millions de fonctionnaires contribuent de façon essentielle à la réussite économique du pays ».
CFDT, CFCT, Unsa et CFE-CGC ont manifesté « un intérêt réel pour mes propositions », s’est félicité le ministre qui voit là un signe « assez prometteur ».
Le geste salarial a été présenté par le ministre comme « juste » parce qu’il « va garantir le pouvoir d’achat » et « raisonnable pour les finances publiques ». Il l’a chiffré à 250 millions d’euros pour le budget 2005.
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