Etre associé davantage aux décisions de l’Etat impactant leur budget, qu’il s’agisse des revalorisations salariales ou de l’édiction de normes ; bénéficier d’impôts plus dynamiques et modernes pour financer leurs compétences et de dotations de l’Etat revalorisées. Telles sont quelques unes des propositions que Jacques Pélissard, président de l’Association des maires de France (AMF), a formulées à la commission d’enquête sur la fiscalité locale de l’Assemblée nationale, qui l’auditionnait le 3 mai. Le débat s’est cristallisé sur le couple communes – intercommunalité, et sur le coût généré par son manque de rationalisation. « La fusion des communes a échoué, l’intercommunalité ne se fait pas en un jour », ont rappelé les représentants de l’AMF. Une façon de dire que si le développement de l’intercommunalité n’est pas encore un facteur d’économie, cela devrait l’être un jour, lorsque les organisations auront achevé cette délicate mutation.
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