La Fédération nationale des collectifs de défense et de développement des services publics, créée à Guéret en juin, réunira samedi sa première assemblée plénière à Angoulême où elle doit appeler à « la résistance » et exiger un « moratoire » pour préserver ce secteur.
« Nous allons lancer un appel aux collectifs, aux élus, aux forces syndicales et politiques et à l’ensemble des citoyens pour entrer en résistance et exiger un moratoire qui préserve l’ensemble des moyens matériels et humains dont les services publics disposent actuellement », a indiqué l’un des responsables de la fédération, Bernard Defaix.
La Fédération s’est constituée dans le prolongement d’une manifestation nationale organisée le 5 mars à Guéret pour « répondre à la conférence nationale des services en milieu rural » mise en place par l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
Au delà d’une stratégie défensive, la Fédération exige « l’extension du champ du secteur public dans des domaines comme l’eau, le logement ou encore l’industrie pharmaceutique ».
Une convention nationale réunira ensuite courant novembre à Paris plusieurs milliers de délégués venus de tout le pays. Elle sera couplée à une manifestation nationale organisée à une date proche du Congrès des maires de France.
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