Le conseil général de l’Aude a souhaité que le produit des amendes de police provenant des radars automatiques implantés sur les routes du département « soit affecté à la sécurité et notamment à l’entretien des routes ».
Pour Pierre Tournier, également président de la commission des infrastructures routières et travaux de l’assemblée départementale, « contrairement à ce qui s’est passé dans d’autres départements », c’est la totalité de la gestion des routes qui a été transférée au conseil général ».
Enfin, le conseil général estime que l’Etat « n’a plus aucune responsabilité en matière de voirie dans l’Aude et, à ce titre, ne peut en aucun cas justifier de l’emploi du produit de ces amendes » puisque le réseau autoroutier a été privatisé.
Fin janvier, cinq départements métropolitains ont formé devant le Conseil d’Etat des recours pour excès de pouvoir contre le décret relatif au transfert des routes de l’Etat aux départements.
Le Gers a pour sa part demandé que le produit des amendes des radars automatiques « soit intégralement affecté à des travaux de mise en sécurité des routes nationales sur lesquelles ces radars sont implantés ».