Le préfet du Languedoc-Roussillon, Michel Thénault, a annoncé le 14 juin sa décision de transférer à la région les ports de Sète (Hérault) et Port-la-Nouvelle (Aude). Ce transfert sera effectif au 1er janvier 2007, comme le veut la loi du 13 août 2005.
Au terme d’une période de concertation de six mois, ouverte le 1er décembre 2005, le préfet avait proposé aux différents candidats la création d’un syndicat mixte commun aux deux ports, au sein duquel la région aurait été majoritaire.
Le président de la région, Georges Frêche, soutenu par les maires de Sète et de Frontignan, avait contesté cette solution, insistant sur la nécessité de constituer une autorité portuaire « forte et lisible » face aux « faiseurs d’activité » que sont les armateurs.
La région avait mis en avant également l’intérêt de mettre en place une coordination commerciale et marketing au profit des trois ports de commerce de la région, y compris celui de Port-Vendres, propriété du conseil général des Pyrénées-Orientales.
A Port-la-Nouvelle, la région se dit prête à autoriser la constitution d’une société portuaire, conformément à une demande exprimée par la CCI de Narbonne, actuelle concessionnaire du port.
A Sète, elle propose d’associer les différents acteurs concernés (département de l’Hérault, ville de Sète et Frontignan, CCI de Sète) dans un syndicat mixte qui aurait en charge le pilotage du port. Au sein de ce syndicat pourraient être créée une section « pêche », dont le département de l’Hérault assurerait la gouvernance, ainsi qu’une section « plaisance », que contrôleraient les villes de Sète et de Frontignan.
La région estime à 207 millions d’euros les investissements nécessaires à une remise en état des deux ports (145 millions pour Sète, 62 millions pour Port-la-Nouvelle).
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