Ségolène Royal a préconisé le 10 septembre à Quimperlé (Finistère) d’aller « jusqu’au bout de la décentralisation », avec un « transfert de la totalité des aides économiques directes aux régions ».
« Si je suis en situation (
), je transfèrerais la totalité des aides économiques directes aux régions », a souligné la candidate socialiste.
La présidente de la région Poitou-Charentes, qui veut « aller jusqu’au bout de la régionalisation de la politique économique de l’investissement et des aides industrielles », a préconisé des coopérations inter-régions nationales et inter-régions européennes comme cela se passe pour les pôles de compétitivité.
« On peut très bien travailler à dimension régionale en faisant émerger des champions européens », a-t-elle affirmé, en regrettant que les « potentialités sur le territoire soient aujourd’hui stoppées, bureaucratisées, ralenties ».
« Un euro dépensé en proximité est un euro mieux dépensé », a-t-elle résumé. Selon elle, l’Etat gardera toutefois « la définition des stratégies nationales » en cas notamment de « restructurations lourdes ».
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