FO-métallurgie a affirmé le 27 octobre dans un communiqué que « la question du patriotisme économique se pose à nouveau » au lendemain de l’attribution du contrat Transilien au groupe canadien Bombardier aux dépens du Français Alstom.
« Il ne convient en aucun cas de juger le fondement de cette décision, mais dans le cadre du soutien à l’industrie, se pose à nouveau la question du patriotisme économique et de l’attribution des marchés publics », indique FO.
La fédération ajoute « ne pas comprendre que la logique de mise en concurrence de différentes sociétés de transport pour les appels d’offres ne soit pas la même au Canada ».
En mai dernier, le gouvernement du Québec a octroyé de gré à gré à Bombardier un contrat de 1,2 milliard de dollars canadiens (1,1 milliard USD) pour le remplacement de 336 wagons du métro de Montréal.
Même scénario en septembre où la ville de Toronto a décidé d’attribuer sans appel d’offres à Bombardier un contrat estimé à 710 millions de dollars canadiens (640 millions USD) pour le renouvellement de 234 wagons du métro.
Alstom a introduit des recours au Canada pour faire vérifier par les tribunaux la légalité de ces décisions politiques.
Pour rappel, le 26 octobre, la SNCF a annoncé l’attribution à Bombardier du contrat de remplacement des trains du réseau de banlieue d’Ile-de-France, le Transilien, dont le coût total est d’environ 4 milliards d’euros, dont 2,7 milliards pour l’achat du matériel roulant de Bombardier.
Marchés publics
Ile-de-France. A propos du contrat Transilien, la question « du patriotisme économique est posée », selon FO-métallurgie
Publié le 26/10/2006 • dans : Régions
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