Dix huit mois après la mise en place, le 12 juillet 2005, des 67 pôles de compétitivité, KPMG, un cabinet de conseil et d’audit, publie les résultats d’une étude qualitative menée, pour la première fois, auprès de 40 pôles de compétitivité. 158 acteurs, représentants de la gouvernance, des entreprises, des centres de recherche et de formation de pôles de compétitivité français ont été interviewés. «Les pôles de compétitivité, après un an d’existence, sont désormais structurés mais ces derniers doivent mettre en place les bonnes pratiques et les bons outils nécessaires à leur pérennité et à la création de nouveaux projets», conclut l’étude.
Le bilan souligne tout d’abord que la stratégie internationale et la veille concurrentielle sont insuffisamment maîtrisées car le positionnement des pôles sur les marchés internationaux n’est pas encore inscrit dans leur «routine» de fonctionnement.
Par ailleurs, la priorité donnée aux partenariats inter industrie et recherche/industrie ainsi qu’aux performances économiques, montre, selon l’étude, que le concept même des pôles de compétitivité est largement reconnu. «La formation, en revanche, n’est pas encore intégrée», tempère le bilan qui révèle également sur quels critères la réussite des pôles se mesurera : chiffre d’affaires, marges et développement de nouveaux marchés.
La moitié des acteurs interrogés estime par ailleurs que le taux d’implication au sein de son pôle est peu satisfaisant. 30% des personnes interviewées jugent que le taux d’actions réalisées, développement des innovations et partenariats inter industrie ou industrie/recherche, est encore très faible. Les entreprises sont quant à elles encore réticentes à coopérer dans le domaine de l’innovation. Enfin, l’étude met en avant les points à améliorer qui sont l’appropriation de la stratégie, la rapidité d’instruction des aides, les relations entre acteurs et la communication vers l’international.
Une présentation de l’étude est disponible à l’adresse indiquée ci-dessous :
Thèmes abordés