Le juge des référés du tribunal administratif (TA) de Nice a rejeté le 12 février la demande d’expulsion immédiate, déposée par la mairie de Nice, de la vingtaine de tentes hébergeant des sans-abris depuis le 31 décembre à l’entrée d’une plage du centre-ville.
« Ni la commune de Nice, ni le préfet des Alpes-Maritimes n’assortissent la demande d’expulsion de mesures de relogement précaires ou pérennes », constate le TA dans son jugement.
Le tribunal considère que « le trouble à l’ordre public créé par la carence des administrations est bien plus important, dans la hiérarchie des urgences, que la gêne occasionnelle, en période d’hiver, que créent ces personnes sur le domaine public ».
Selon Michel Abada, l’un des porte-paroles du mouvement des Enfants de Don Quichotte à Nice, vingt-deux tentes hébergeant une quarantaine de personnes, demeurent installées sur la rampe d’accès à une plage du centre-ville de Nice.
Le campement est désormais accolé aux tribunes mises en place pour les spectateurs du carnaval de Nice qui débute le 16 février, jusqu’au 4 mars.
La Ddass des Alpes-Maritimes avait indiqué fin janvier que 21 des sans-abris installés sous les tentes avaient été hébergés à l’hôtel pour une durée d’un mois renouvelable et que la prise en charge allait se poursuivre.
« Plus d’un mois après la signature de l’accord national, il n’y a aucun relogement définitif », a regretté le 12 février Michel Abada.
Justice, jurisprudence
Provence-Alpes-Côte-D’azur. La justice rejette la demande de la mairie d’expulsion des Don Quichotte installés à Nice
Publié le 12/02/2007 • dans : Régions
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