Total estime que le naufrage de l’Erika en décembre 1999 s’explique par un « vice caché » du pétrolier, a affirmé le 26 février devant le tribunal correctionnel de Paris Alain-Marc Irissou, directeur représentant la compagnie pétrolière en tant que personne morale.
« Ce bateau était affecté d’un vice caché. Il n’est pas normal qu’un navire, même âgé de 24 ans, se brise en deux, même par vent de force neuf ou dix, une nuit de décembre », a assuré à la barre Alain-Marc Irissou.
Il a cependant refusé de dire qui aurait dû détecter ce « vice caché ». « Il appartiendra au tribunal de le déterminer », selon lui.
Total nie toute responsabilité dans le naufrage de l’Erika, qui a provoqué l’une des pires marées noires sur les côtes françaises.
Depuis plusieurs audiences, le tribunal examine dans le détail la politique du groupe pétrolier dans l’affrétement de ses navires.
Pour répondre de son éventuelle responsabilité, Total est prévenu dans ce procès, en tant que personne morale.
L’ancien directeur des affaires juridiques du service trading/shipping de Total, Bertrand Thouillin, est également prévenu.
Justice, jurisprudence
Pour Total, le naufrage de l’Erika s’explique par un « vice caché »
Publié le 26/02/2007 • dans : Régions
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