Le tribunal administratif de Lyon a rejeté les demandes de dédommagements de la mairie de Lyon concernant les malfaçons relevées sur l’Opéra de la ville après sa rénovation par l’architecte Jean Nouvel de 1986 à 1993, a-t-on appris le 26 février de source judiciaire.
Le tribunal devait se prononcer sur trois défauts relevés par un expert missionné par la mairie, maître d’oeuvre des travaux de rénovation.
Selon son rapport, les stores de la verrière se sont abîmés sous l’effet du vent si bien que la température est trop élevée pour les répétitions des danseurs, le système de désenfumage des escaliers en cas d’incendie n’est pas efficace, la ventilation des cuisines du personnel ne fonctionne pas.
Lors de l’audience, le 21 septembre, le commissaire du gouvernement avait reconnu des « difficultés de mise en service des installations de désenfumage », qui pourraient poser un problème de sécurité, tout comme l’utilisation de gaines « non conformes » dans la cuisine.
Il avait cependant conclu au rejet des demandes de dédommagement sur le désenfumage et les stores au motif que la ville de Lyon avait été informée des problèmes avant la réception des travaux. Au sujet de la ventilation des cuisines, il avait recommandé un sursis à statuer et souhaité une nouvelle expertise. Le tribunal administratif de Lyon l’a entièrement suivi.
Depuis sa rénovation, l’Opéra, qui a coûté beaucoup plus cher que prévu, a connu plusieurs problèmes techniques. En février 2000, il avait dû fermer en urgence à cause de cintres du décor défectueux. Une autre fois, une plaque de la verrière du dôme était tombée.
Justice, jurisprudence
Rhône-Alpes. Pas de dédommagements pour la mairie de Lyon concernant les malfaçons de l’Opéra
Publié le 27/02/2007 • dans : Régions
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