La cour d’appel d’Aix-en-Provence a ordonné le 6 mars aux sans-domicile des Enfants de Don Quichotte installés dans des tentes devant l’office de tourisme de la ville de quitter les lieux sous peine d’expulsion.
« Cette décision de justice est une première en France concernant les campements des Don Quichotte », a déclaré l’avocate de la mairie d’Aix-en-Provence, Maître Régine Ciccolini.
« La Cour ordonne » aux treize personnes citées et « à tous les occupants de libérer de leur chef, sans délai, les lieux ». Elle ordonne « à défaut leur expulsion, au besoin avec le concours de la force publique », précise le jugement.
La maire UMP d’Aix-en-Provence, Maryse Joissains, qui avait demandé l’expulsion de treize personnes installées sur ce campement depuis le 22 décembre 2006, s’est réjouie de cette décision.
Elle a cependant précisé que la notification par huissier de ce jugement à tous les occupants du campement des Enfants de Don Quichotte prendrait « de quatre à cinq jours », ce qui empêche toute expulsion de force d’ici là.