La hausse de la pression fiscale est limitée cette année à 2,4% par les régions alors que plus de la moitié des conseils régionaux ont stabilisé leur taux, annonce le quotidien économique Les Echos qui rend publique une étude réalisée par l’Observatoire-SFL-Forum.
Le quotidien souligne que « ces collectivités ont donc sensiblement levé le pied par rapport à 2006 où l’augmentation avait été de 7,5%, et bien plus encore par rapport à 2005, année de tous les records (+21,1%) ».
Treize des 22 régions de métropole n’ont pas touché leur taux d’impôts directs (foncier bâti, non bâti, taxe professionnelle ou TP) et seules l’Auvergne et la Lorraine ont voté des augmentations hors normes (+25,2% pour la première, +18,1% pour la seconde).
Selon Dexia Crédit Local dans sa dernière note de conjoncture citée par Les Echos, « les régions devraient perdre, au titre du trop-perçu à reverser aux entreprises, de l’ordre de 200 millions d’euros ».
Le quotidien économique précise que « cette perte de recettes, compensée par la part de TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) que les régions peuvent désormais moduler, survient dans un contexte de forte hausse de leurs dépenses : +15%, contre déjà +9,4% en 2006. »
Entre autres, les dépenses de personnel devraient doubler « passant de 12 à 28 euros par habitant sous l’effet des transferts du financement de la rémunération des techniciens, ouvriers et de services.
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