Accélération des délais de construction, prévision des coûts liés à la maintenance, meilleur rapport qualité-prix, etc. Tels sont les principaux avantages que peuvent obtenir les Etats et les collectivités locales en ayant recours aux partenariats public-privé (PPP), d’après une étude que l’entreprise pluridisciplinaire d’audit, de consulting, Deloitte, a publié le 24 avril.
L’étude analyse également les principaux dangers qui menacent la réussite d’un PPP, citant notamment l’inadéquation des cadres réglementaires, le manque de clarté sur les objectifs du projet, l’attention trop importante portée à la transaction initiale, la difficulté à gérer les PPP complexes de la part des Etats ou collectivités locales.
L’étude est illustrée d’exemples précis d’Etats et de collectivités locales à travers le monde qui ont encouragé les PPP à combler les déficits en infrastructures, dans les secteurs de la défense et la transformation de bases militaires, l’éducation, les prisons, les transports (ports, voies ferrées et routes), la distribution de l’eau et le traitement des eaux usées.
D’après ce document, les composantes essentielles qui caractérisent les PPP les plus efficaces sont la prise en compte de l’infrastructure pendant toute sa durée de vie, le choix et l’utilisation de modèles contractuels innovants et adaptés ainsi que la mise en valeur ou l’utilisation d’actifs, détenus par les Etats ou les collectivités locales auparavant sous-valorisés.
Les secteurs étudiés sont les secteurs des transports, de l’eau, des déchets, de l’éducation, de la santé, du logement, de la défense et des prisons.
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