La porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, Aurélie Filippetti, s’est inquiétée le 3 juillet de « l’augmentation prévisible de la fiscalité locale », estimant qu' »après la TVA sociale, on va avoir une TVA locale ».
« Plusieurs points des projets du gouvernement nous semblent inquiétants, notamment l’augmentation prévisible de la fiscalité locale pour financer les mesures fiscales des plus riches », a-t-elle déclaré à l’issue d’une réunion du groupe socialiste.
« Après la TVA sociale, on va avoir une TVA locale, puisque ce sera aux collectivités locales d’assumer la charge d’un certain nombre de projets du gouvernement, c’est extrêmement inquiétant », a-t-elle ajouté.
Dans son discours de politique générale le 2 juillet devant les députés, le Premier ministre François Fillon a lancé un appel aux collectivités locales, jugées souvent trop dépensières dans les rangs de la majorité, soulignant que les dotations de l’Etat ne pourraient pas « croître au delà de l’inflation en 2008 ».
Aurélie Filippetti a également indiqué que le groupe PS s’opposera « avec fermeté » aux franchises médicales, qui visent à faire « payer par les contribuables l’explosion des dépenses de maladie ».
Elle a enfin dénoncé « le grand flou » dans les mesures sur l’éducation, soulignant que « François Fillon annonce qu’il va donner priorité aux ZEP et développer les cours du soir mais d’un autre côté, il a annoncé 10.000 suppressions de postes dans l’Education nationale ». « Nous demandons des explications et des précisions », a-t-elle dit.
Le 2 juillet sur France 2, le Premier ministre s’est refusé à confirmer que la baisse des effectifs dans l’Education nationale serait d’environ 10.000, un ordre de grandeur évoqué par le ministre Xavier Darcos, en estimant que « c’est un chiffre qui a été jeté comme ça en l’air ».
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