Le maire de Strasbourg, Roland Ries, attend avec impatience la réponse de l’Etat à l’offre faite par la collectivité : participer financièrement à la création d’un lieu idéal pour l’organisation de sommets internationaux (Otan, G 20, rencontres européennes, etc.).
« Nous avons proposé à l’Etat de financer de façon significative ces investissements qui représentent 250 millions d’euros au total », ajoute Jacques Bigot, président de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS), qui a présenté ce projet devant le conseil de l’agglomération, jeudi 12 juillet 2012.
L’intérêt serait notamment d’accélérer la réalisation de l’agrandissement de l’actuel palais des congrès (PMC), qui atteindrait 40 000 m2, et de créer un nouveau parc des expositions (PEX) de 50 000 m2 environ, directement reliés entre eux.
En bordure d’une autoroute et proche de liaisons par tram, à 500 m du Parlement européen et du futur quartier d’affaires du Wacken, le site présente de nombreux avantages, mais son financement par la ville et la CUS est complexe.
Un coup double attendu – D’où l’idée de l’appel à l’Etat, dans le cadre des activités internationales de Strasbourg : « Nous proposons à l’Etat de cofinancer un équipement dont il pourra ensuite bénéficier gratuitement », explique Roland Ries.
Sans attendre la réponse de Paris, le phasage des travaux d’extension du PMC prévoit une entrée en chantier cet automne, alors que le nouveau PEX pourrait être commencé à l’été 2013, le concours d’architecture ayant été lancé lors du dernier conseil de la CUS.
Outre l’espoir de voir s’installer des événements internationaux de haut niveau dans ces locaux, Strasbourg vise aussi plus simplement le développement de ses activités de congrès, foires et salons et autres manifestations professionnelles, le cumul des deux fonctions représentant un coup double espéré par les élus pour doper l’économie locale.
En 2011, la CUS a estimé à 160 millions d’euros les retombées induites par le tourisme d’affaires sur l’agglomération.
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