55% des maires jugent que la situation financière de leur commune est « bonne » et 26% la considèrent comme « acceptable », selon le baromètre financier 2007 des communes et des communautés réalisé par CSA à l’initiative du Groupe Caisse d’Epargne et l’Association des maires de France (1).
Seuls 19% des maires estiment que la situation de leur commune est « difficile » sur le plan des finances.
Pour l’avenir, les maires placent presque à égalité deux objectifs: la stabilisation de la pression fiscale (45%) et le développement des investissements (44%). Viennent ensuite le maintien ou le développement des services rendus (32%), la réduction ou la limitation des dépenses (29%) et la réduction de l’endettement (14%).
Les maires donnent également la priorité à l’autofinancement des investissements en augmentant ou préservant la part autofinancée des investissements de l’année (32%) ou en mettant en réserve pour l’autofinancement des années suivantes (31%).
Pour les maires, les secteurs d’investissement prioritaires sont la voirie (45%), l’assainissement de l’eau (30%), le secteur scolaire et périscolaire (23%) et le secteur de l’urbanisme et du logement (23%).
Ils considèrent que l’incertitude concernant l’évolution des concours de l’Etat (55%) et la raréfaction des subventions ((54%) sont les principaux freins à l’investissement.
Pour 42% des maires, la suppression de la prise en compte du PIB pour les dotations aux collectivités territoriales priverait celles-ci d’un juste retour de la croissance auquel elles peuvent prétendre au regard du dynamisme de leurs investissements. Pour 33%, elle diminuerait leur marge de manoeuvre au profit de la péréquation.
(1) Sondage réalisé par téléphone du 21 au 31 août 2007 auprès d’un échantillon représentatif de 506 maires et 98 présidents de communautés, sur la base d’échantillons de plusieurs centaines d’entre eux, stratifiés selon la taille des collectivités et la région d’origine.
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