A l’issue d’une rencontre, le 14 janvier, avec le ministre de la fonction Publique, Eric Woerth et le secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique André Santini, l’Union fédérale des cadres de la fonction publique CGC, couramment appelée «Fonctions publiques-CGC» (FP-CGC), a décidé de ne pas s’associer à la journée de grève du 24 janvier visant à obtenir des mesures de rattrapage du pouvoir d’achat des fonctionnaires et à défendre la fonction publique.
A l’inverse, la CGT-Fonction publique (CGT-FP) participera à cette journée de manifestation.
Les FP-CGC ont rappelé, le 15 janvier, avoir demandé l’ouverture rapide d’une négociation spécifique sur l’encadrement. Elles ont également exigé l’obtention immédiate de l’indice 1015 pour l’ensemble de la catégorie A. «Ce que le ministre accepté dans son principe», notent-elles.
Les FP-CGC ont pris acte des propos du président de la République sur la fonction publique de métiers et sur l’ouverture de négociations sur ce sujet en avril-mai 2008, avec une revalorisation des grilles indiciaires qui s’étalera sur plusieurs années.
Pour la négociation sur le pouvoir d’achat, les FP-CGC indiquent que le ministre a déclaré qu’elle se conclurait en février avec la mise en oeuvre certaine de la garantie individuelle de pouvoir d’achat et une éventuelle augmentation salariale générale pour 2008, ainsi que des mesures traitant du rachat des CET et des heures supplémentaires.
La CGT-FP a notamment déploré, dans le 15 janvier, qu’une hausse du point d’indice (base de calcul des salaires des fonctionnaires) au moins égale à l’inflation », soit « totalement exclue » des négociations à venir sur les salaires.
Elle déplore la persistance d' »un large constat de désaccord » sur les salaires.
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