La future SEM interviendra pour la réalisation de centres commerciaux en quartiers de rénovation urbaine ANRU et pour des projets immobiliers dédiés comme les pépinières d’entreprises ou des plateformes d’innovation des pôles de compétitivité.
Elle permettra donc de conduire des projets immobiliers hors marché classique, depuis l’acquisition jusqu’à la location ou la vente de biens afin de répondre aux besoins des entreprises qui ne souhaitent pas investir directement.
Dans ce schéma, la SEM Patrimoniale prendra la succession de la SERL@immo, filiale de la SEM d’aménagement SERL (Société d’équipement de la région lyonnaise), qui mène plusieurs opérations, dont certaines par convention avec le Grand Lyon.
C’est notamment le cas de la plateforme technologique en infectiologie Accinov (6 000 m2, 18 millions d’euros environ) qui sera acquise par la SEM Patrimoniale à la livraison du bâtiment au premier semestre 2013.
D’autres projets concernent des centres commerciaux en opération de renouvellement urbain (ORU) à Lyon-Duchère, Vénissieux-Vénissy, Vaulx en Velin Centre et Rillieux la Pape Le Bottet, et des pépinières innovantes à Lyon 7e, Lyon 8e, Villeurbanne et dans le Val de Saône.
66 % par les collectivités – Le capital de la SEM sera détenu par les collectivités pour 66 % (dont Grand Lyon : 55 % avec Lyon, Vénissieux, Vaulx en Velin, Villeurbanne, Rillieux, Syndicat intercommunal Saône-Mont d’Or) et par les partenaires « privés » pour 34 % (CDC, SERL, Caisse d’Epargne Rhône-Alpes).
La SEM disposera d’un financement global :
- de 14 millions d’euros en fonds propres, dont 7,7 millions apportés par la communauté urbaine,
- de 49,8 millions par emprunt
- et de 6,1 millions en subventions, dont 3,2 millions de la région Rhône Alpes dans le cadre du contrat de plan Etat-région.
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