Les traces de Chido sont encore bien visibles à Mayotte. Les déchets causés par le cyclone n’ont pas encore été entièrement enlevés, y compris dans l’eau : des épaves flottent toujours dans l’océan Indien. « Chido a bon dos », fait toutefois remarquer Yasmina Boinahedja, de l’association Kaja Kaona, une structure d’insertion par l’activité économique au sud de la capitale, Mamoudzou.
En clair, les difficultés actuelles précédaient pour beaucoup le cyclone. L’insécurité plombait déjà le quotidien, tout comme la vie chère et les tours d’eau en vigueur depuis 2023, avec jusqu’à quatre jours sans cette ressource indispensable.
77 % de la population sous le seuil de pauvreté
Chido est toutefois venu durcir les conditions de vie dans le 101e département français, où 77 % de la population se situe ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Éducation et vie scolaire
Thèmes abordés
Régions








