Réponse du ministère de l’Education nationale : La pratique du sport à l’école constitue une priorité du ministère chargé de l’éducation nationale, à la fois pour les compétences propres qu’elle permet de développer chez les élèves, mais aussi pour les compétences transversales qu’elle porte et pour la disponibilité aux apprentissages qu’elle favorise.
À l’école primaire, il s’agit d’abord de s’assurer que les 3 heures hebdomadaires d’éducation physique et sportive (EPS) sont effectives.
C’est dans ce sens que les projets de programme d’EPS sont rédigés par le conseil supérieur des programmes. Il s’agit également de permettre aux élèves de bénéficier d’au moins 30 minutes d’activité physique quotidienne (APQ) les jours où ils n’ont pas d’EPS.
Pour cela, un plan de formation des cadres a été initié, des kits de petit matériel sportif ont été distribués dans les écoles, des ressources pédagogiques ont été produites et mises à disposition des professeurs des écoles, et un encouragement fort à la mise en œuvre des 30 minutes d’APQ a été impulsé à toutes les échelles de l’éducation nationale. Les résultats de la dernière enquête nationale menée auprès des écoles au mois de novembre 2024 montrent que 79 % des écoles ayant répondu à l’enquête mettent en œuvre les 30 minutes d’APQ pour plus de la moitié de leurs élèves.
Ces chiffres sont encourageants mais révèlent qu’il faut continuer à soutenir le dispositif, d’autant plus que des effets positifs sont constatés sur la concentration des élèves par plus de la moitié des professeurs des écoles.
Au collège, l’enseignement de l’EPS est complété par les 2 heures de sport en plus dans les établissements de l’éducation prioritaire, afin d’offrir aux élèves volontaires les plus éloignés de toute pratique la possibilité d’avoir une activité physique régulière.
À compter de la rentrée scolaire 2025, des tests permettant de mesurer la condition physique des élèves seront mis à disposition de tous les professeurs d’EPS au collège. L’exploitation des résultats de ces tests constituera un outil supplémentaire pour adapter au mieux la réponse aux besoins des élèves. À l’école comme au collège et au lycée, le sport scolaire, porté par les associations Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP) et Union nationale du sport scolaire (UNSS) dans l’enseignement public et par l’Union générale sportive de l’enseignement libre (UGSEL) dans l’enseignement privé, vient en complément de l’EPS pour les élèves volontaires. À titre d’exemple, plus de 1,2 million d’élèves étaient licenciés à l’UNSS en 2024-2025.
Enfin, il faut se féliciter que la France se distingue au sein des pays développés par la continuité de l’enseignement de l’EPS tout au long du parcours de l’élève, depuis l’école primaire jusqu’au baccalauréat.
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