Vous étudiez une perte d’influence des syndicats dans le privé (1) ; qu’en est-il dans le public ?
Dans la fonction publique comme dans la société en général, on observe une distanciation vis-à-vis des syndicats. J’évoque un a-syndicalisme, pour le distinguer d’un antisyndicalisme, parce que les salariés voient les syndicats comme les interlocuteurs officiels de l’employeur, mais ne se tournent vers eux que dans quelques cas : si l’un d’eux les a démarchés pour monter une liste électorale, s’ils ont un contentieux avec leur employeur ou parce que le syndicalisme leur offre une perspective de carrière.
Les syndicats ont-ils perdu le sens de leur action ou la culture du syndicalisme a-t-elle disparu ?
Il y a un peu des deux. Aujourd’hui, à part une minorité, les jeunes sont rétifs à ...
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Gazette des Communes








