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Réforme territoriale

Sébastien Lecornu lâche du lest aux régions

Publié le 06/11/2025 • Par Jean-Baptiste Forray Romain Gaspar • dans : A la une, France

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Capture Régions de France
Lors d'une réunion, en marge du congrès de Régions de France à Versailles, le 6 novembre, le Premier ministre a réitéré sa promesse d'un acte de décentralisation et s'est engagé sur une baisse de l'effort financier demandé aux collectivités dans le budget 2026, sans toutefois donner de chiffre.

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Sébastien Lecornu n’a pas fait le chemin jusqu’au palais des congrès de Versailles où, ce 6 novembre, se tenait le congrès de Régions de France. Mais le Premier ministre a reçu, tout près de là, les présidents de région deux heures durant pour une réunion de travail. Pas d’annonce fracassante au cours de cet échange. Ce rendez-vous a surtout donné au Premier ministre l’occasion de distiller son discours de la méthode en matière de décentralisation.

Son mot d’ordre ? « Ni centralisation rampante, ni décentralisation sans cadre », selon son entourage. « Le pouvoir doit circuler dans ce pays », prône Sébastien Lecornu. L’ancien président du conseil départemental de l’Eure plaide pour une clarification en matière d’interventions publiques. Son leitmotiv : « Qui décide, finance et rend des comptes. »

Discours de responsabilité

La présidente de Régions de France et patronne socialiste de l’Occitanie, Carole Delga, est sortie plutôt rassérénée de cette entrevue. Elle a tenu, à la tribune du congrès de Versailles un discours de responsabilité : « Nous avons une crise politique et budgétaire. N’ajoutons pas une crise territoriale. »

Ce qui ne l’a pas empêchée d’adresser ce coup de griffe au locataire de Matignon : « On ne peut pas vouloir la décentralisation et priver les collectivités locales de leurs moyens ». Car la priorité pour les présidents de régions est bien le projet de loi de finances pour 2026.

Son association d’élus souhaite faire baisser l’effort demandé, dans le cadre du PLF, pour l’ensemble des collectivités locales de 4,7 à 2 milliards comme le propose le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, également présent à Versailles. Une impérieuse nécessité à ses yeux.

L’investissement local en question

Pour le moment, Régions de France estime à 925 millions d’euros la note salée du PLF 2026 pour ses adhérentes entre les variables d’ajustement, le Dilico 2, la fraction de TVA transformée en DGF et l’augmentation de 3 points des cotisations employeurs CNRACL.

Beaucoup trop pour l’association d’élus. Les présidents de région, a martelé Carole Delga, sont les moteurs de la croissance. « Alors que 95 % de nos budgets dépendent de décisions nationales, notre capacité d’investissement a augmenté de 36 % entre 2019 et 2024. Nous avons doublé nos aides aux infrastructures de transport », a-t-elle mis en avant. Mais, désormais, les régions sont à l’os, a-t-elle déploré.

Ouverture de Matignon

Beaucoup de présidents expliquent dans les allées devoir décaler ou annuler certains de leurs investissements. Les chiffres sont là. La baisse de l’investissement des régions est de 15 % sur les 5 premiers mois de l’année, selon Régions de France.

Face à ce discours, Sébastien Lecornu « a dit qu’il était ouvert à faire évoluer la copie budgétaire », selon Matignon. Il s’est gardé cependant de donner des chiffres, s’abritant derrière le débat parlementaire sur le PLF, fort incertain, il est vrai. Mais Carole Delga se veut optimiste : « Sébastien Lecornu a ouvert la poste. L’objectif de réduction de 2 milliards me paraît atteignable. »

Les régions de France n’entendent pas lâcher le morceau également sur le maintien de l’engagement du Ségur de la Santé qui leur alloue un financement annuel de 215 millions en faveur des formations sanitaires et sociales.

« Pour le moment, on n’a pas trouvé cet amendement dans le PLF 2026 », regrettait-t-on au sein de l’association d’élus avant la rencontre avec Sébastien Lecornu. Mais le Premier ministre s’est montré ouvert sur ce point, a assuré Carole Delga.

La charge de Valérie Pécresse

Sébastien Lecornu a donné rendez-vous aux présidents de région le mois prochain pour, dixit Carole Delga, « finaliser l’équation budgétaire et avancer sur le texte de décentralisation ».

Un dernier chantier cher à tous les présidents de région qui, à l’instar de Loïg Chesnais-Girard, le président (Ex-PS) de la Bretagne, ont réclamé « un changement d’état d’esprit » en la matière. « Les deux mandats d’Emmanuel Macron ont été les plus centralisateurs depuis 1982 », a jugé la présidente LR de l’Ile-de-France, Valérie Pécresse.

Favorable à un référendum sur la réforme territoriale, la candidate malheureuse à la présidentielle a plaidé pour l’octroi aux régions de MaPrimeRénov’, des compétences de France Travail et du champ d’action des agences régionales de santé. « Une moitié de l’administration semble aujourd’hui occupée à contrôler ce que fait l’autre moitié », a-t-elle vitupéré.

Les régions, collectivement, ont des demandes plus modestes avec un transfert complet de l’orientation mais aussi la gestion plus large des aides aux entreprises.

Mais déjà les doutes se font entendre sur les marges de manœuvre du Premier ministre. L’inusable président PS de la Nouvelle Aquitaine Alain Rousset n’a pas hésité à s’en prendre à la forteresse de Bercy d’une « incompétence crasse », selon lui, en matière de politiques en direction des PME. « En Belgique, ils n’ont pas eu de gouvernement pendant dix-huit mois, a-t-il ironisé. Ils n’ont jamais connu autant de croissance que durant cette période-là. »

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