À l’origine, du bon sens. « Les gymnases publics sont saturés, au point de nuire au développement de nos clubs ? Gagnons l’espace public ! » : voilà ce que se sont dit Jean-Pierre Siutat, alors président de la Fédération française de basket-ball (FFBB), et son équipe, dès 2018. Loin, sans doute, de penser que leur croissance allait malgré tout les contraindre à refuser… 140 000 demandes de licences, sept ans plus tard !
À l’époque, les dirigeants rêvent de tapisser le pays de playgrounds « à l’américaine », ces espaces de pratique attractifs installés en cœur de ville – d’autant que, selon les données du ministère des Sports, 9 500 terrains sportifs extérieurs étaient alors référencés comme inutilisés ou inutilisables. Et souhaitent conventionner avec quelques têtes de pont – AMF, France ...
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Mon gymnase va craquer
Sommaire du dossier
- Mon gymnase va craquer
- En quête de créneaux, les sports en salle tentent de faire école
- Ces offres sportives qui jouent à l’extérieur
- « Un plafonnement du nombre de licenciés dans nos clubs, lié à la saturation des gymnases »
- « Ouvrir grand » les gymnases scolaires
- La transition numérique forte créatrice d’emploi
- Des « gymnases itinérants », pionniers d’une nouvelle mécanique de co-financements
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